Dans l'histoire des mouvements r volutionnaires, la lutte pour la capitale constitue toujours un chapitre particulier. La capitale est une valeur en soi. Elle repr sente le centre de toutes les forces politiques, conomiques et culturelles du pays. partir de ce centre, son rayonnement atteint la province, et pas une ville, pas un village n'y chappent.

Berlin est quelque chose d'unique en Allemagne. Sa population ne se compose pas, comme celle d'une ville quelconque, d'une masse uniforme, repli e sur elle-m me, et homog ne. Le Berlinois c'est le produit d'un substrat berlinois de toujours, compl t par des apports de toutes les provinces, r gions et groupes sociaux, professionnels et religieux.

Il est vrai que Berlin n'est pas, tel Paris pour la France, un facteur pr pond rant et novateur en tout pour l'ensemble de l'Allemagne. Mais on ne peut concevoir ce pays sans Berlin.

Le Mouvement national-socialiste n'est pas parti de Berlin. Il a eu son origine Munich. Il s'est r pandu de l , d'abord la Bavi re, puis l'Allemagne du Sud, et ce n'est que par la suite, apr s les premi res tapes de son d veloppement, qu'il progressa aussi vers l'Allemagne du Nord et donc vers Berlin.